L'équipe Rétine à l'ENSTA

L'ENSTA est une grande école d'ingénieurs, appartenant au groupe ParisTech, qui réunit les quelque dix meilleures en région parisienne. L'équipe rétine à l'ENSTA, née en 1999, implique actuellement 3 membres permanents : un ingénieur de recherche, Martine Villedieu, et deux enseignants-chercheurs (c'est le nom qu'on nous donne ici), Thierry Bernard et Antoine Manzanera. Nous sommes tous deux des transfuges du Centre Technique d'Arcueil (anciennement ETCA) où des activités de recherche sur les rétines ont débuté au début des années 80 sous l'impulsion du Professeur B. Zavidovique, en collaboration avec le professeur F. Devos de l'université Paris XI, pour s'achever définitivement en 2001 dans le cadre d'une restructuration. L'ENSTA, reconnaissante, se retrouve ainsi héritière du lourd investissement réalisé au CTA sur la thématique des rétines artificielles programmables, à laquelle nous avons concouru, l'un depuis l'aube des années 90, l'autre depuis le milieu. C'est à ce titre que nous nous permettons ci-dessous de prolonger la récente histoire des rétines à l'ENSTA par celle qui s'est déroulée à Arcueil depuis le début des années 90.

L'équipe entend maintenir la tradition de qualité scientifique qu'elle a contribué à forger à Arcueil et qui s'est traduite par :

Le maintien de la qualité scientifique va de pair avec une implication industrielle significative depuis plusieurs années et qui est en train de s'intensifier. Dans ce cadre, l'équipe propose des bourses de thèse (dossier à boucler en février, pendant le DEA) dans d'excellentes conditions matérielles, s'adressant à des étudiants de bon niveau et de nationalité française.
 
PVLSAR 2.2 Créateurs vus par leur oeuvre ...
PVLSAR 2.2 est la dernière rétine conçue au CTA. De taille 128x128 pixels et comportant un processeur numérique programmable dans chaque pixel, elle est la plus grande au monde de ce type ayant fait l'objet d'une publication. Ci-dessous à gauche : simulation de détection de mouvement par approche markovienne telle qu'elle serait possible sur une rétine disposant de 12 bits de mémoire par pixel. Ci-dessous à droite, calcul sub-milliseconde du squelette d'une forme sur Pvlsar2.2, qui dispose de 5 bits par pixel.

Parmi les 5 docteurs formés ces dix dernières années, deux (nous) ont suivi la voie académique, en rejoignant l'ENSTA, tandis que trois sont rentrés dans l'industrie : Thalès et Ingénico en France, Intel aux USA. La thématique générale de l'équipe s'oriente désormais vers le système de vision sur une puce, dans tous ses aspects. Par rapport aux sujets qui ont été explorés par le passé, un renforcement des activités algorithmiques est désormais opportun (comme en atteste la page des sujets de DEA et thèse) dans la mesure où progrès technologiques et architecturaux permettent enfin de disposer d'une rétine artificielle programmable de grande taille où les problèmes de mémoire limitée et de carcan SIMD s'estompent, ouvrant à une large variété d'applications de vision portables potentielles.
 

Thèses de doctorat soutenues depuis 10 ans :



Auteur : T. Bernard
Dernière mise à jour : 12 décembre 2001